Je pagaie. Soyez patient ...

Alaska: ma première expé

Texte et photos Anne Brétéché

Lorsque j’ai découvert la randonnée en kayak, j’ai tout de suite eu envie de partir, loin et longtemps, dans un endroit que je ne connaissais pas.  Juin 2008, j’ai saisi l’opportunité de partir: en Alaska.J’ imaginais l’Alaska, comme une nature immense et froide. Je me suis aperçue, que c’était encore plus immense que je me l’imaginais, et qu’en juin, la température extérieure, est tout à fait agréable.

Difficile d’expliquer ce que l’on ressent, lorsqu’on vit une expédition pour la première fois. Parce  que bien longtemps avant de partir, cette randonnée, on l’imagine, on la rêve, on la prépare. Et puis voilà, on est à Whittier, dans Prince William Sound, en Alaska, et on donne le premier coup de pagaie. Voilà, je ne rêve plus, j’y suis vraiment… 

Ce premier coup de pagaie est une des  images fortes  que je garde de ce voyage, tout comme la première baleine que nous avons vue, le bruit de son souffle, l’apparition de sa queue. Ou bien cette incroyable traversée, sous le soleil jusque l’île de Montague. Moments magiques. Moments magiques, et simples. Tout devient simple. Nous vivions en symbiose avec la nature, à son rythme. Pagayer, trouver un endroit pour le bivouac, trouver de l’eau, chercher du bois… tout est simple, indispensable. Tout est magique. Les animaux , les paysages et les lumières, l’avancée du kayak heure après heure.Nous avons vécu des moments forts, mais je n’ai jamais eu peur, même lorsqu’un ours noir est descendu de la montagne , sur la plage, non loin du campement. Une expédition comme celle là, n’est pas dure en soi, parce qu’on se fait plaisir, et que rien n’est désagréable à vivre. Tout est accepté et apprécié, dans l’instant. J’aimerais repartir, découvrir d’autres paysages de l’Arctique, le Groenland, peut-être?  

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